Le sanctuaire est un immense complexe shintoïste datant du XXe (1907) édifié en hommage à l'empereur Meiji et à l'impératrice Shokené.

Après avoir franchi le Tori au travers d'allées et de forêts au cent mille arbres somptueux nous arrivons dans le jardin impérial qui mène au jardin extérieur Meiji Gyoen jusqu'au jardin intérieur où sont célébrés plusieurs mariages traditionnels shinto les week-end, dommage je ne le savais pas nous y sommes allés le lundi.

Ce sanctuaire est un poumon d'oxygène en plein milieu du métro aérien et de la ville polluée, beaux paysages et jardins harmonieusement bien exécutés par les maîtres japonais.


Le temple Meiji Jingu, décodage


Une fois dans l’enceinte sur le coté du temple dans une boite se trouve des (Waka) forme de poésie japonaise, composés par l’empereur et sa femme qui sont offerts aux visiteurs, moi je l'ai accroché sur un portique en offrande à Shokené. Il y a aussi des lettres aux divinités (kami), et des (Ema) tablettes en bois porteuses de nos vœux, qui sont à la disposition de tous, moyennant une contribution de 100 JPY pour les Ema, une fois le texte écrit sur la tablette, on les accrochent sur un portique (Emakaké) elles seront récupérées par les prêtres, qui adressent ensuite les messages aux divinités Kami.


Le rituel

Après avoir passé le Torii,

se laver les mains au (Chozuya) selon un processus bien défini, avec la main droite prendre la louche appelée ( Hishaku ) la remplir d'eau et laver la main gauche en versant le contenu de la louche sur la main prendre la louche avec la main gauche la remplir et verser le contenu sur la main droite, celle ci étant purifiée, remplir à nouveau en versant l'eau sur la main droite boire dans la main au fur et à mesure.

Aller prier au temple pour faire un vœu à l'entrée du (haiden) le vœu s’exécute par une gestuelle formalisée, il s'agit de s'incliner deux fois, frapper dans ses mains deux fois, s'incliner une fois. C'est après avoir frappé dans ses mains que l'on fait son vœu, en gardant les mains collées et l'on s'incline à nouveau, mains décollées.

On peut ensuite acheter la tablette (Ema) y écrire son vœu et l'accrocher sur le portique (Emakaké) pour conjurer le mauvais sort et pour parfaire le tout faire bruler de l'encens.

S'incliner à l'entrée d'un Tori ou en sortant fait parti du rituel beaucoup ne le fond plus, je l'ai constaté.


Le sanctuaire est superbe nous en sortons enrichis et en savons un peu plus sur le culte Shinto.